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lits dans un petit espace
Les détenus étaient
enfermés dans des cellules exiguës. |
Certains détenus étaient même utilisés comme
cobayes pour des expériences médicales et mourraient dans des
conditions atroces.

La
table d'opérations |
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Les
vêtements des prisonniers
Hélène
M, Chloé, Mathilde et Elsa |
Plusieurs
fois par jour, les détenus étaient convoqués sur les places d'appel
aux différents étages du camp. L'hiver, ils pouvaient attendre des
heures dans le froid, avec pour seuls habits leur chemise et leur
pantalon de toile. Les SS (Schütz Staffeln) les regardaient, dans leurs manteaux
chauds, les insultaient et se moquaient d'eux. Les détenus se
faisaient humilier, battre, et tuer sans aucune justification, par
plaisir, par pure sadisme.
Julie, Alexis,
Joffrey et Nicolas L. |
Les
prisonniers, surnommés « les stück »
(« les morceaux », désignant leur état de santé) étaient considérés
non pas comme des humains mais plutôt comme des détritus. Même les
chiens allemands, autres tortionnaires cruels, étaient mieux
traités. Parfois, pour leur donner un peu d'eau à boire, on leur
lançait une bassine d'eau croupie et eux, mourrant de soif, se
jetaient à terre pour essayer d'en avaler quelques gouttes avant de
repartir à leurs devoirs. Leur surnom nétait pas si imagé : à bout
de force, usés et sans nourriture, ils devaient soulever leurs
propres jambes afin de gravir des marches.
Les travaux
qu'on leur faisait faire étaient, pour la majorité, inutiles et
dégradants. Par exemple, les nazis leur faisaient monter une côte
très pentue, au pas de course, un énorme bloc de granite dans les
bras provenant de la carrière à proximité, juste pour les voir
souffrir. Les blocs de pierre étaient ainsi descendus de la même
manière par un autre détenu. Cela constituait une véritable torture
physique, mais aussi mentale.

Nicolas L., Julie,
Alexis et Joffrey |