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Introduction

Le camp de Natzwiller

La carrière de Natzwiller

Le Kaiserstuhl

Le couvent du Mont Saint-Odile

La plaine d’Alsace

Le Florimont

La carrière du Florimont

La mine de Gabegottes

Conclusion

Le contexte historique

 

Pour dominer et éliminer tous les opposants, Hitler créa, dès son arrivée au pouvoir en 1933, des camps de concentration. En effet, en février 1933, un décret autorise les arrestations arbitraires, ce qui permet à la police d'arrêter et d'interner n'importe quel citoyen dans un camp pour une durée indéterminée. Ainsi, l'existence des camps de concentration en Allemagne est légalisée.

Le 1er septembre 1939, alors que l'Europe domine largement le monde, les troupes Allemandes hitlériennes envahissent la Pologne. Le 3 septembre la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne : c'est le début de la Seconde Guerre Mondiale.

En 1938, les autorités SS commencent déjà à exploiter les détenus des camps en leur imposant des travaux forcés au service de l'économie de guerre. En effet, les biens extraits ou produits par les prisonniers étaient vendus à l'industrie de guerre allemande (armes, monuments…).

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Gravure réalisée par Henri Gayot, musée du Struthof.

 

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Gravure réalisée par Henri Gayot, musée du Struthof.

Au fur et à mesure des conquêtes allemandes en Europe, entre 1939 et 1941, les SS créent de nouveaux camps de concentration pour incarcérer un nombre sans cesse croissant de détenus politiques, de résistants, de groupes, voire de races, qualifiées de "inférieurs".
En mai 1941, le colonel SS Blumberg, géologue employé par la DEST (entreprise des terres et pierres allemandes), décide de construire le camp de Natzwiller-Struthof, en Alsace annexée au Reich.

51 684 déportés sont passés par ce camp qui a une capacité de 3000 places. Cette déportation massive s'est faite entre 1941 et 1945. Parmi ces nombreux déportés, 20 000 à 22 000 morts ont été dénombrés.

 

Plus de 35 nationalités y étaient réunies ; parmi les plus représentées nous noterons les polonais, les allemands, les hongrois, les belges, les norvégiens, les néerlandais, les français et les luxembourgeois. Seuls les hommes étaient présents ; les femmes n’étaient que dans les commandos extérieurs.

L'organisation du camp du Struthof

Les conditions de vie dans le camp

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