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Introduction

Le camp de Natzwiller

La carrière de Natzwiller

Le Kaiserstuhl

Le couvent du Mont Sainte-Odile

La plaine d’Alsace

Le Florimont

La carrière du Florimont

La mine de Gabegottes

Conclusion

Les conditions de vie dans le camp de Natzwiller

 

Les conditions de travail

Les conditions de travail étaient très dures. Les déportés étaient envoyés à la carrière de granite rose à 2 km du camp de concentration pour en extraire les roches. Ils devaient ensuite y retourner chargés de brouettes remplies de blocs de pierre.

Les journées étaient pour les détenus longues et éprouvantes. Ils étaient surveillés à chaque instant par les SS postés dans les tourelles des miradors situées tout autour du camp. Au moindre écart ou au moindre signe de fatigue, les SS envoyaient leurs chiens sur les détenus ou les faisaient fusiller.

Malgré le travail intensif des déportés, les SS organisaient des travaux supplémentaires, inutiles, pour éprouver les déportés. Nous pouvons citer la "cave à patates" ou Kartoffeln Keller, où les détenus devaient creuser des galeries souterraines qui n'ont jamais servi. Toujours avec un sadisme infini, les SS se divertissaient en ordonnant aux déportés de monter et de redescendre un chemin très pentu, "le ravin de la mort" avec leurs brouettes chargées de roches en courant.

Les SS faisaient tout pour rendre la vie des détenus impossible au camp.

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Les prisonniers étaient surveillés à chaque instant par les SS postés dans les tourelles des miradors.

Les conditions de vie

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été comme hiver, une chemise un pantalon et des chaussurres trouées

Les déportés vivaient et travaillaient dans un climat souvent hostile. En hiver, les températures étaient proches de - 10°C alors que les déportés n'étaient vêtus que d'une chemise et d'un pantalon peu épais ainsi que de chaussures trouées.

Beaucoup de maladies se développaient dans le camp, notamment le typhus. Les déportés malades étaient isolés dans des blocs dans lesquels seuls les malades rentraient mais jamais ils n'en ressortaient vivants.

L'hygiène de vie était déplorable : les douches étaient rares, la nourriture peu abondante et les détenus étaient entassés dans des couchettes étroites. Les hommes dormaient à 4 ou  5 par lit. Les baraques, à l'origine prévues pour accueillir une cinquantaine de détenus, en contenaient en fait  400.

Enfin, les détenus étaient rasés, numérotés et appelés "stuck" (c'est à dire morceaux) par les SS, tout était fait pour qu'ils perdent toute identité et toute dignité.

 

Le contexte historique L'organisation du camp du Struthof Poème page d'accueil